Ecaterina Vidick

Ecaterina a étudié la mise en scène à l’INSAS. Diplômée en 2004, elle axe son travail sur les cadres sociaux quotidiens qui régissent la complexité de l’être humain et s’interroge sur la manière dont le son peut en délivrer une forme réfléchie et poétique.

Dans ses créations, elle recherche autre chose que le son lui-même ou la parole seule et tente de révéler une dimension parallèle, sortes de traces invisibles d’un espace fragile et ténu entre l’un et l’autre.

Elle réalise « J’ai une douleur quelque part…« , son premier documentaire, en 2004, à l’accueil des urgences d’un hôpital bruxellois où indigents et étrangers cherchent autre chose que des soins.

En 2009, en collaboration avec son frère, Nicolas Sherban Vidick, photographe et musicien, elle signe « Dragalina », un documentaire cinématographique. Ensemble, ils partent à la rencontre de leur cousin de 17 ans, resté dans leur village d’origine, dans la plaine du Danube roumain.

Ecaterina retourne vers le son avec « Traces« , un documentaire sur des ateliers de rap et de slam en prison. Elle se dirige ensuite vers des récits plus intimistes et des univers sonores imaginaires autour de l’insomnie avec L’heure bleue.

Son dernier documentaire sonore, co-réalisé avec Aurélie Boudet, est une histoire vivante racontée par cette dernière, autour des moyens qui mènent à la résilience lorsque le fil vient à lâcher. Un récit sur la catastrophe, sur la maladie, sur la vie, sur la mort et sur ce qu’il y a entre.

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